C’est à l’occasion du salon RNTP dédié au transport public, au Meett à Toulouse, qu’Actia a présenté ses nouveaux projets dans la micromobilité. Le sous-traitant électronique toulousain se lance officiellement dans l’électrification des vélos. Un nouveau marché pour cet électronicien qui sert déjà de multiples marchés : bus et camions, trains, métros (peut-être la future ligne toulousaine ? les décisions n’ont pas encore été faites à ce niveau-là), avions, satellites, engins agricoles ou de chantier, etc. Après une gestation pendant deux ans, ce nouveau service d’Actia propose d’équiper des vélos électriques en systèmes électroniques globaux avec l’intégration de différentes fonctionnalités de connectivité (pour la maintenance, la surveillance, l’envoie d’informations, etc.).
Vers la reprise malgré les difficultés d'approvisionnement
L’ETI va démarrer avec l’équipement d’environ 20 000 deux-roues sur une première année. Les premiers clients sont deux assembleurs européens et un américain : « nous répondons à un vaste marché qui se situe entre le haut-de-gamme allemand et le vélo chinois et cette niche sert aussi bien sur le transport des personnes comme la livraison de marchandises », analyse Jean-Louis Pech, Pdg du groupe qui voit dans cette nouvelle activité une nouvelle branche de diversification, mais aussi une belle motivation pour ses équipes, même si cela ne représentera qu’une activité mineure du groupe de 3500 salariés qui souhaite passer de 438 M€ de CA en 2020 à 800 M€ dans 3 à 4 ans. Cette perspective de croissance se fera malgré les difficultés d'approvisionnement en semi-conducteurs qui touche l'entreprise de plein fouet, aux lendemains de la crise sanitaire. Mais malgré ce contexte, Jean-Louis Pech est confiant et mise sur l'agilité de l' ETI familiale et la force de sa R&D (1100 ingénieurs).