Le premier Conseil d’administration de l’Institut de Recherche Technologique Aéronautique-Espace-Systèmes Embarqués s’est enfin tenu le 24 avril dernier.
Gilbert Casamatta, ex président du PRES Université de Toulouse et de l’Ensaciet est le 1er président, trésorier de la Fondation, Eric Bachelet de Safran, le bureau comprend Charles Champion d’Airbus, André Benhamou de Liebherr Aerospace, Marc Pircher, le directeur du Cnes Toulouseet Joël Bertrand du CNRS. Jacques Ariel Sirat a été nommé directeur général.
L’objectif de l’IRT AESE est de devenir un pôle de compétences à renommée mondiale dans les matériaux non métalliques aéronautiques et spatiaux, les aéronef plus électrique et systèmes embarqués. C’est le fruit d’un partenariat public-privé impliquant le CNRS, le PRES Toulouse, le PRES Bordeaux,, le CNES, …) et des industriels majeurs (Airbus, EADS, Safran, Thales, Liebherr, Actia, Zodiac Aerospace, le collège PME-PMI de l’Aerospace Valley, …). La région Midi-Pyrénées s’est, de plus, associée au bassin aquitain afin d’intégrer la partie aéronautique à l’IRT.
Seulement huit IRT ont été retenus et verrons le jour en France. Le principal atout de l’IRT de Toulouse réside dans le soutien de toute la filière aéronautique et spatiale et de la diversité des partenaires en jeu. Le budget accordé s’élève à 300 millions d’euros à hauteur de 145 millions pour l’Etat et les industriels du secteur et 21 millions pour les collectivités locales.
L’essentiel des équipements, plates-formes, équipes de recherche et équipes dirigeantes seront hébergés dans des locaux provisoires implantés sur le site universitaire de Rangueil. Par la suite, l’IRT sera implanté sur le site de Toulouse-Montaudran-Aeropsace. Les locaux devraient voir le jour d’ici deux à trois ans, mais leur conception nécessite de connaître les besoins des 11 projets qui seront menés dans le cadre des trois domaines technologiques structurants. Montaudran Aerospace, avec l’IRT et le CEA notamment, a pour vocation de devenir un lieu unique de haute innovation où viendront se greffer des projets au fur-et-à mesure. Qualifié d’environnement collaboratif intégré et basé sur un dispositif juridique et contractuel, il combinera les modèles éprouvés de laboratoires communs, d’hôtels à projet et de gouvernance stratégique mixte public-privé adapté aux besoins de la recherche technologique.D’ici juin, la convention avec l’Agence Nationale de Recherche devrait être signée. Suivront les différentes signatures des conventions avec l’ensemble des partenaires qui permettront le lancement des 11 projets définis en accord avec la stratégie du pôle AESE.