L’agrivoltaïsme se présente comme une solution d’optimisation des récoltes face au changement climatique. Une poignée de démonstrateurs doit en faire la preuve.
Le domaine de Nidolères à Tressere (P.-O) a fait sa première vendange "agrivoltaïque" en 2021 et accueillera en 2023 une 2ème installation solaire sur de nouvelles vignes (projet retenu à l'appel d'offres Innovation CRE de décembre 2020) pilotée par Sun'Agri. @Sun'Agri.
L’agrivoltaïsme promet d’optimiser la production des vignes (ou d’autres cultures) tout en produisant de l’électricité́ d’origine solaire via des ombrières photovoltaïques, implantées 4 à 5 mètres au-dessus des ceps, dont l’inclinaison est pilotée par un logiciel nourri de données agro-météo obtenues par des capteurs. Pour l’Ademe (auteur d’une étude en avril 2022), l’agrivoltaïsme doit apporter un service à une problématique agricole : protéger d’un ensoleillement excessif, limiter les stress hydriques par l’ombrage, réduire les risques climatiques (grêle, gel). Pour la vigne, cela concerne surtout la diminution du stress hydrique, la baisse du taux de sucre des baies (lié au degré d’alcool et à la qualité organoleptique). Les recherches portent sur les taux d’ombrage, notamment au débourrement (ouverture des bourgeons) et à la véraison (coloration du raisin).
Nouveaux démonstrateurs
Avec son taux d’ensoleillement et l’inquiétude des viticulteurs face au changement climatique, l’Occitanie a un fort potentiel agrivoltaïque. Le pionnier Sun’Agri (Lyon) a lancé en première mondiale en 2018 un démonstrateur à Tresserre (P.-O.).
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