Présidente du Club Galaxie, qui fédère depuis 20 ans l’écosystème du spatial dans la région Occitanie (une centaine de sociétés adhérentes), Catherine Lambert est également à la tête du Cerfacs. Une double casquette qui l’a très vite plongée dans la dynamique autour du New Space, qu’elle voit comme un tournant majeur pour le spatial. Interview.
Catherine Lambert et Christian Bec
Dans quelles mesures l’engouement actuel que connaît le NewSpace impacte le Club Galaxie ?
Nous observons un regain d’activité jamais observé depuis Spoutnik en 1957. C’est une révolution des activités spatiales pour un monde vert et numérique, aux enjeux de digitalisation et de miniaturisation. C’est aussi l’émergence de nouveaux acteurs avec de jeunes entrepreneurs et un grand nombre de start-up aux côtés des acteurs historiques. Comme toujours, nous (le Club Galaxie) voulons favoriser le développement du spatial depuis Toulouse. Pour ce faire, nous essayons de rassembler toute la communauté de recherche/formation/industrie : des infrastructures jusqu’aux applications et services, mais aussi les acteurs de l’accompagnement de l’innovation (incubateurs, financeurs, juristes, conseil, …). Nous sommes aujourd’hui une centaine de dirigeants d’entreprises et organismes, et souhaitons attirer 20 nouveaux membres pour l’année à venir, dont une grande partie viendra du New Space.
Concrètement, quelles actions mettez-vous en place autour de cette nouvelle dynamique ?
Déjà, nous travaillons en synergie avec le Cnes et les autres institutionnels en région, et sommes aussi impliqués dans l’organisation des assises du New Space à Paris. Ensuite, nous organisons avec Toulouse Métropole et le pôle Aerospace Valley (...)
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