Christophe Dardel est chargé de concrétiser l’ambition de l’entreprise
La société toulousaine EnobraQ, spécialisée dans les biotechnologies, annonce la nomination de son nouveau Directeur général, Christophe Dardel, 57 ans. Il succède à Michael Krel qui occupait le poste depuis la création de l’entreprise fin 2015. L’ancien DG, qui demeure membre du Conseil d’dministration d’EnobraQ, a quant à lui repris ses fonctions au sein de Sofinnova Partners. Cette nomination marque une nouvelle impulsion dans la stratégie de croissance de la start-up, qui prévoit notamment une nouvelle levée de fonds fin 2017.
Ingénieur en automatisme et électronique de formation, Christophe Dardel débute sa carrière au sein de EI du Pont de Nemours et 3M. Il intègre en mai 2010, les équipes de DSM en tant que Président de DSM Dyneema, société créatrice et fabricante de la fibre Dyneema®. En 2003, il est également nommé membre du Conseil d'Administration de Nippon Dyneema Co., Ltd - joint-venture de DSM et Toyobo. Après huit ans passés au service du développement des fibres de haute performance, il intègre la filiale DSM Biomedical où il fera ses armes au sein de la Direction des activités mondiales de l’entreprise basée aux Etats-Unis. Il a notamment participé à l’acquisition de la société de dispositifs chirurgicaux Kensey Nash, l’un des leaders du secteur. En parallèle, il s’investit dans le Conseil d’Administration d’Actamax®, joint-venture de DSM et DuPont.
En tant que Directeur Général d’EnobraQ, Christophe Dardel est chargé de concrétiser l’ambition de l’entreprise, à savoir généraliser l’utilisation de levures utilisant du CO2 en tant que matière première de fermentation. Cette innovation de rupture consiste à concevoir un micro-organisme capable, à l’instar des plantes ou des micro-algues, d’utiliser le CO2 pour produire des produits chimiques actuellement obtenus à partir de pétrole ou par fermentation du sucre.
« Je suis fier de rejoindre EnobraQ et de pouvoir contribuer à transformer le monde en généralisant l’utilisation du CO2 comme matière première pour l’industrie chimique. Avec ce processus d’industrialisation d’un micro-organisme, nous produirons des molécules d’intérêt pour l’industrie, de manière durable, économique et écologique. Nous sommes dans une phase importante de l’évolution de l’industrie chimique et grâce à cette nouvelle technologie, nous allons avoir un réel impact sur les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale. »
EnobraQ est une start-up créée en 2015, issue d’un projet de recherche pré-compétitif soutenu par Toulouse White Biotechnology (TWB). Soucieuse des considérations écologiques et économiques, la société EnobraQ développe une levure capable d’utiliser le CO2 et de le transformer en matière première de fermentation, dans le but de produire des molécules d’intérêt pour l’industrie de manière durable, économique et écologique.