Jean-Marc Vesco
Jean-Marc Vesco a quitté son poste d’expert en stratégie d’influence auprès de l’Union Européenne et de l’OTAN, après plus de vingt-cinq ans de carrière au ministère de la défense pour créer en avril 2015 Augmenti, sa société de conseil aux entreprises.
Diplômé de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr et Ingénieur Sup’Aero, il a occupé des postes élevés de commandement opérationnels et de responsabilités au sein où il a mené des projets complexes en situation de crise que ce soit pour délivrer des services IT à forte valeur ajoutée ou pour obtenir des gains de performances importants à travers la restructuration des organisations ou des processus.Aujourd’hui, c’est vers les entreprises, les PME et ETI qui souhaitent accroître leur chiffre d’affaires sur les marchés des organisations et des institutions internationales comme l’OTAN, l’UE, l’ONU, et répondre à leurs appels d’offres que JM. Vesco cherche à apporter son expertise et la connaissance de ces machines à décider complexes. « Ce sont la plupart du temps des organisations aux processus transparents et objectifs où les entreprises françaises ont de réels atouts et avantages trop peu souvent exploités. Les entreprises françaises hésitent à investir ces marchés en comparaison à des entreprises issues de pays européens ayant une culture export forte doublée d’une parfaite maîtrise de la langue anglaise, ou à des entreprises issues de pays européens ruinés par la crise et qui n’ont plus de marché intérieur.Or , le ticket d’entrée y étant très élevé en termes d’apprentissage, la plupart des sociétés européennes s’appuient sur des ressources externes pour identifier les besoins de ces organisations. ». Identifier et connaître les attentes des utilisateurs fait partie des services proposés par la société de JM. Vesco qui s’appuie au besoin sur un réseau à Bruxelles. Il a, d’ailleurs, signé au nom de sa société des contrats cadres avec la NATO, Communications and Information Agency (NCIA), la NATO Support Agency (NSPA). Parmi ces premiers clients figurent deux Pme, Khiplus, une société d’ingénierie parisienne et Sterela, l’électronicien de Pins-Justaret. JM Vesco a travaillé et est en contact avec Primus, le cluster défense de la CCI de Toulouse. Il a acquis une expérience rare en tant que prescripteur pour les systèmes de l’IT, les technologies de l’information à l’image de toute la chaîne nécessaire pour recueillir des informations sur les théâtres d’opération militaires, les traiter et les disséminer vers les utilisateurs. « Dans les organisations internationales les solutions de services qui collent aux besoins de l’utilisateur et/ou maîtrisant le coût total de possession sont de plus en plus prisées » indique JM Vesco. Au sein des armées il a été confronté à la conduite du changement dans les équipes, au défi de la réduction des enveloppes budgétaires tout en maintenant l’efficacité du service.
Le parcours professionnel
Auditeur de la session nationale armement économie de défense de l’IHEDN, diplômé de Sup’Aero, de l’Ecole spéciale militaire de St-Cyr et titulaire d’un DES en ingénierie d’affaires, JM. Vesco a débuté sa carrière à Toulouse en 1990 dans les premières unités des forces spéciales de la division parachutiste comme responsable des télécommunications. Il a notamment de 2002 à 2004, été intégré à l’équipe du projet Pléaides du Cnes en tant qu’ingénieur participant au développement du segment sol avec des enjeux financiers de l’ordre de 700 M€. Il a été responsable de déploiements en urgence en Afrique, au Moyen-Orient, dans les Balkans de 700 experts chargés du soutien en télécommunication pour l’UE, la Défense, l’OTAN. Au sein de l’Opérateur de Télécommunication militaire de l’Ile de France entre 2008 et 2010, il dirigeait une unité de 1800 personnes avec des enjeux financiers de l’ordre 500 M€. Entre 2012 et 2015, il a pour le compte de la France auprès de l’UE et l’OTAN, conseillé et coordonné la stratégie d’influence et la diplomatie économique dans les domaines des systèmes d’informations et de télécommunication . JM Vesco s’est donné un nouveau défi en rejoignant la vie civile. Un « grand saut » dans l’action concrète et l’économie de l’entreprise…finalement très proche de la vraie guerre.
Article diffusé le 30/11/2015 par JL Bénédini