de g à d : Mario Martinez, Daniel Merino et Didier Cujives
Une équipe franco-péruano-espagnole conduit des recherches sur une chambre secrète repérée sur le site archéologique du Machu Picchu. Participent à cette investigation l’ingénieur David Crespy qui en 2010 a découvert la porte d’accès, Thierry Jamin qui depuis 15 ans effectue des recherches dans la jungle du sud du Pérou à la recherche de vestiges Incas et l’archéologue espagnol Daniel Angel Merino expert dans les vestiges funéraires.
La mission bénéficie de nombreux appuis notamment via l’association Inkari Europe (1) présidée par le conseiller régional Didier Cujives. L’exploration dans un lieu aussi prestigieux que le Machu Picchu est en elle-même une aventure y compris administrative. En avril 2012, l’équipe a été autorisée à réaliser une campagne de résonances électromagnétiques qui confirment la présence de plusieurs salles sous-terraines ; un escalier est détecté juste derrière la fameuse porte aménagée au centre de l’un des principaux édifices de la ville Inca. Reste à décrocher le sésame officiel permettant de se frayer un passage, la seule solution pour vérifier ce qu’ont détecté les géo radars. Une des hypothèses évoquées serait la présence de la sépulture de l’empereur Pachacutec. L’association Inkari se mobilise actuellement pour obtenir le feu vert des autorités légalisant ces fouilles et lever des fonds afin de financer les recherches. « Le bon sens veut que les représentants du ministère de la culture du Pérou comprennent que cette découverte est déterminante pour le tourisme, pour leur patrimoine et que leur coopération est donc nécessaire dans l’intérêt de toutes les parties » a souligné Didier Cujives lors d’une réunion à Toulouse présentant l’avancée de la mission.
(1) L’association Inkari Europe est l’antenne européenne de l’Instituto Inkari Cusco, dont le rôle est d’organiser au Pérou les recherches archéologiques, sous la direction de Thierry Jamin.
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