Antoine Roux (photo Polo Garat)
Des recrutements, un plan d’investissement de 4 M€ sur trois ans, une croissance à deux chiffres…Printoclock poursuit son ascension sur un marché très concurrentiel, marqué par une forte pression sur les prix. Pour rester dans le peloton de tête, cet imprimeur en ligne a diversifié son offre, se positionnant sur l’impression numérique grand format (panneaux, enseignes, bâches…).
Les clients peuvent commander sur le site des supports de communication en carton, métal, PVC, textile…pour toute sorte d’usages, décoration, balisage de magasins, PLV, événementiels…« Nous pouvons réaliser des sous-bocks, des présentoirs de flyers, des beach flags…le tout à l’unité ou en quelques exemplaires » complète Antoine Roux, le fondateur de la société.
Si au démarrage, l’impression était majoritairement sous-traitée, cette start-up du numérique intègre progressivement la partie production pour maîtriser les délais, concevoir des produits à plus forte valeur ajoutée. Parmi les équipements récents, figurent une table de découpe avec une fraiseuse à CN, une chaîne dos carré collé…L’atelier d’impression papier dédié à la petite et moyenne série a été musclé avec l’acquisition d’une troisième machine. Et cerise sur le gâteau Printoclock vient de décrocher la certification Imprim’Vert.
En matière de services, la PME innove en lançant l’impression et la livraison le jour même sur la gamme des produits simples : carterie, flyers, roll-up…Après avoir été inaugurée sur Paris, cette offre à J-0 est à présent étendue à l’agglomération toulousaine. « Notre ancrage territorial nous permet d’accomplir cette performance, c’est avec le quasi-temps réel que l’agence parisienne démarre son activité » souligne Antoine Roux pleinement mobilisé sur un autre projet d’envergure : la construction d’un bâtiment au nord de Toulouse (à Bruguières ou Bouloc). Sur un terrain de 1 ha, sera édifié un ensemble immobilier de 2500 m2 qui abritera toute la partie technique. La surface pourra être doublée à terme. Le siège social reste sur Toulouse, la société étant installée dans une ancienne villa rénovée.
Avec un CA de 9 M€, cet acteur du digital va embaucher une dizaine de collaborateurs d’ici la fin de l’année, des techniciens mais aussi des ressources en marketing et informatique. Et pour stimuler les équipes, maintenir à vif l’envie de faire, Antoine Roux s’attaque à un autre segment, celui de la photo sur mobile avec de nouveaux usages à la clé !
Emma Bao
Diffusé le 1er septembre 2016
A retenir
-Printoclock a bénéficié d’un contrat d’appui de la Région (120 000€) pour financer l’achat de matériel.
-1 M€ investis en 2015, 4 M€ sur 3 ans prévus.
-Croissance de l’activité sur le site en ligne : +30%
-Effectifs du groupe : une quarantaine de salariés dont la moitié affectés à la production.
De nouveaux usages de la photo avec Clicher
« Clicher », un nom évocateur pour la nouvelle société d’impression de photos en ligne que vient de créer Antoine Roux. L’application du nom éponyme a été conçue pour l’univers du smartphone. La cible ? Un public plutôt jeune (25 à 35 ans), en majorité féminin. Au-delà des tirages classiques, de nouveaux usages et de la personnalisation sont proposés sur le site Clicher. Concernant les prises de vues, on peut ainsi apposer des vignettes colorées de différentes formes pour introduire une note ludique, créer des effets…Selon ses envies, on peut commander à partir de ses propres photos numériques des tableaux, sous-bocks, magnets, dépliants…Ou faire réaliser le classique book photo !
Clicher recrute actuellement des développeurs, des profils marketing. Du matériel spécifique est en cours d’acquisition, certains équipements comme la chaîne dos carré de Printoclock seront utilisés.
Partie-prenante dans 3 start-up
Encourageant l’entrepreneuriat et la création de start-up, Antoine Roux a pris des participations dans trois start-up. Il soutient « ilmefaut », société de conciergerie globale fondée en 2015 par Robin Duvivier et Yannis Bayadroun, hébergée au sein de l’incubateur TBS Seeds. L’application mobile entre en phase opérationnelle après que le concept ait été testé avec succès à l’échelle artisanale. Sur « ilmefaut », on exprime des besoins sur une plateforme et en face, des « helpeurs » se portent candidats pour les satisfaire. Le prix est ajusté entre les deux parties. Il s’agit donc de services entre particuliers, apportant du dépannage aux uns et un revenu complémentaire aux autres.
Autre start-up accompagnée, « boxmyjob », basée au connected camp (IOT Valley). Ce site aide les demandeurs d’emploi à décrocher plus rapidement un travail. Les fondateurs de boxmyjob ont aussi mis au point une application pour aider les TPE et PME qui n’ont pas de service RH à opérer des recrutements.
La 3ème jeune pousse c’est « yestudent ». C’est l’équivalent d’un « airbnb » pour étudiants qui voyagent et souhaitent se loger en fonction de leurs affinités. Le musicien préférera être accueilli par un autre amateur de musique, de même pour un surfeur ou passionné d’autre sport. Hébergée au sein de l’espace athome, la start-up a déjà levé 500 000€ auprès des business angels et un fonds investisseur.