Pour sa troisième année d’exercice, la société toulousaine EnobraQ, spécialisée dans les biotechnologies, renforce son développement et annonce des évolutions dans sa structuration. Elle ouvre notamment son capital à trois grandes structures de recherche : l’INRA, l’INSA et le CNRS et confirme une 2ème levée de fonds en 2 ans pour un montant cumulé de 4,9 millions d’euros. Sofinnova Partners, Auriga Partners, Irdinov et SuperNovaInvest réitèrent en effet leur confiance. Ce soutien financier va permettre de poursuivre le développement sur trois axes, et notamment d’améliorer les rendements de certaines productions industrielles jusqu’à 20%.
EnobraQ reconnue par ses pairs.
A travers cette nouvelle levée de fonds et l’entrée au capital de grands noms de la recherche tels que l’INRA, l’INSA et le CNRS, EnobraQ vient démontrer la viabilité de ses projets sur le long terme. Fondée par des investisseurs privés fin 2015, EnobraQ fut l’une des premières startups à être accompagnée par Toulouse White Biotechnology (TWB) sur le développement de projets innovants et également l’une des premières à recevoir le soutien direct de ses tutelles.
2 millions d’euros levés pour concrétiser des innovations de rupture
Forte des découvertes faites au cours des deux dernières années, EnobraQ travaille actuellement sur un projet permettant d’améliorer le rendement de productions industrielles jusqu’à 20%. Grâce à ses recherches de pointe sur l’utilisation du CO2, elle développe également un procédé de production d’acide lactique qui pourrait ainsi contribuer à diminuer la dépendance aux produits fossiles comme le pétrole, d’économiser des ressources nécessaires à l’alimentation mais aussi contribuer à réduire l'empreinte carbone. Enfin, la société s’intéresse à l’optimisation de la photosynthèse à travers un procédé démontrant une amélioration significative de l’enzyme permettant la fixation de CO2. Cette découverte pourrait, à terme, avoir un impact positif et durable sur la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale.
Accélérer l’industrialisation des procédés de biotechnologie
Dans sa nouvelle phase de développement, EnobraQ ambitionne de généraliser l’utilisation du CO2 comme matière première pour l’industrie.
“Nous abordons aujourd’hui une phase stratégique de notre développement. Notre expertise dans l’utilisation en biotechnologie industrielle de la RuBisCO, la protéine la plus répandue au monde, nous permet de cibler
les marchés de la nutrition, des bioplastiques et de l’agro-alimentaire. Cette nouvelle levée de fonds et le soutien de trois grands centres français de recherche publique va nous permettre d’étoffer nos champs d’actions et d’aboutir à la concrétisation de procédés durables.” explique Christophe Dardel, Directeur Général.