Maintenance de la centrale de pompage de piscine
Banc test liaison au sol arrière de la moto BMW 1200 GS
Dans les supports pour l’enseignement de la technologie des lycées techniques, des lycées d’enseignement professionnels et des classes prépas aux grandes écoles, DMS est reconnu en France comme le leader en innovation. A partir de produits existants comme le drone-hélicoptère de Parrot, le vélo à assistance électrique de Matra, un système à enseigner « très fun » est conçu avec son cours et TP associés incluant les aspects réseaux, informatique, électronique, mécanique.
« C’est un piège à élèves » résume Cédric Barbe, le dirigeant de cette Pme toulousaine. Les jeunes apprennent mieux avec les objets du monde numérique plutôt qu’avec des supports indifférenciés ou des cours magistraux traditionnels. Ces outils facilitent aussi l’individualisation de l’enseignement. L’élève est le premier client de DMS qui doit s’approprier le système à l’image de sa tablette ou sa moto ! Le corps enseignant va rechercher l’efficacité pour couvrir le programme. Le chef des travaux, gestionnaire des ateliers, apprécie le service apporté par DMS avec par exemple un stock de rechange immédiat livré dans les 48h. Enfin le payeur, le Conseil régional ou l’Université sont enclins à opter dans un budget maîtrisé pour « la rentabilité pédagogique » du système à enseigner. « Nous avons le meilleur taux d’occupation du matériel par rapport à la concurrence » souligne C. Barbe. Les produits font référence et servent de support lors des épreuves de concours des écoles d’ingénieurs ou d’agrégation de mécanique. DMS associe étroitement les professeurs à la conception de ses systèmes. Les cours sont rédigés par des enseignants en activité ou à la retraite. L’Ar-Drone issu de l’hélicoptère de Parrot équipe un lycée technique sur deux soit 400 machines. Chaque année l’équipe de R & D sort huit nouveaux produits. La Pme met les moyens en mobilisant 14% de son CA dans l’innovation. DMS « tweete » les produits sur étagère du commerce, ajoute du soft, des réseaux et le dossier pédagogique pour un système d’enseignement clé en main. « Les développements s’étalent sur un an avec des partenaires enseignants sur tout le territoire » indique Frédéric Grelier, le responsable marketing et commercial. La dernière fournée est particulièrement riche avec les robots Darwin-OP, M.I.M.I, la mini voiture hybride DS3. Elle est équipée d’une motorisation électrique hybride, une batterie et une pile à combustible, instrumentée avec un serveur web, en option un banc d’essai à rouleaux pour tester la chaîne d’énergie et la chaîne d’information. Dans un autre univers, le système de VMC simple et double flux illustre l’évolution de la règlementation RT 2012 avec la reproduction d’un bâtiment et ses capteurs, son réseau d’acquisition. La piscine à débordement entraîne les élèves à la maintenance industrielle des groupes motopompes. Pour les classes prépas, DMS propose la liaison au sol de la moto BMW 1200 GS avec 9 points de mesure instrumenté. A l’étude, la réalité augmentée fait partie des nouveaux thèmes d’enseignement. Plus ambitieux, l’ilot de travail reprend l’organisation en mode projet de l’industrie appliquée à un groupe d’élèves avec un EMA, un environnement multimédia d’apprentissage. L’étape suivante c’est la classe entière transformée en laboratoires d’étude des systèmes.
Progression de l’activité à deux chiffres
A l’origine DMS était une filiale d’Actia créée en 1991. En 2001 Guy Pelletier rachète l’activité cédée le 31 décembre 2009 à son dirigeant pdg actuel Cédric Barbe : « DMS était une entreprise innovante avec des compétences et des produits propres ». C. évoque aussi les synergies possibles avec la conception-fabrication d’outillage pour l’aéronautique de Dedienne Industrie dont il assure en parallèle la direction générale. Les deux sociétés sont aujourd’hui implantées côte à côte dans des nouveaux bâtiments qui viennent d’être réalisés sur la ZI de St-Martin-du-Touch. Depuis 2010, DMS a restructuré la gamme, environ 150 produits, tout en mettant en œuvre une nouvelle dynamique produits et commerciale. Le chiffre d’affaires 2013 a progressé de 17% pour environ 3 M€ avec 12 salariés, une nouvelle croissance est attendue en 2014. Près de la moitié des devis sont transformés en commandes dans un secteur de niche mais concurrentiel où les décisions d’achats sont très lentes.
1ère vente en Chine
Par l’intermédiaire de l’Ecole Centrale française implantée sur place, DMS a décroché ses 1ers contrats en Chine. Des commandes sont venues du Maghreb. Les pays émergents ont notamment de gros besoins pour former des techniciens en maintenance des systèmes énergétiques (panneaux photovoltaïques, éolien). DMS réalise 20% de son activité à l’export.
Article diffusé par JL.Bénédini le 03/02/2014
Article diffusé par JL.Bénédini le 03/02/2014