ENVIRONNEMENT: préservation du site du Canal du Midi

 
La préservation du site du canal du midi
 
Alain Chatillon sénateur-maire de Revel a présenté ses conclusions sur le rapport concernant le Canal du Midi .
Envisager les berges de ce cours sans les platanes, parait inimaginable. Mais depuis 2006, ces arbres sont atteints d’une épidémie de chancre colorée qui les tuent en 2 à 5 ans. Pour lutter contre ce désastre, la VNF qui est le gérant de l’ensemble des berges (Voie Navigable de France) s’est lancé comme objectif d’en abattre 4000 par an.
Le montant total du projet est estimé à environ 200 millions d’euros pendant 15 à 20 ans pour la régénération, la défense des berges et la prévention.
Ces travaux seront financés de manière tripartite, 1/3 par l’Etat, 1/3 par les collectivités territoriales et enfin 1/3 via le mécénat. Par ailleurs, il est prévu de faire payer une taxe de navigation aux plaisanciers, considérée comme une sorte de péage fluvial. L’objectif est d’aboutir à une gestion tonique et dynamique de ce canal.  A terme, ce lieu sera plus attractif pour les cyclistes, touristes.
Alain Chatillon a étayé 3 scénarios probables pour une gouvernance. Le premier consiste à ce que VNF soit le maitre d’ouvrage, le second serait une structure spécialisée de type GIP (groupement d’intérêt public) ou SEM (société d’économie mixte) et enfin le dernier serait une structure inter-régionale de développement du Canal du Midi. Son rapport retient le second scénario comme étant le plus à même de restaurer ce cours d’eau. Il recommande de planter d’autres types d’arbres sur les berges du canal.
Ce rapport ayant  été remis au gouvernement précédent, le sénateur attend désormais de pouvoir obtenir un rendez-vous dans les plus brefs délais avec la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Delphine Batho.
 

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