FORMATION : Campus IGS de Toulouse, 100% des diplômés placés dans les 6 mois

 Jean-Pierre Fourcade


Le taux de placement des diplômés du campus IGS de Blagnac approche les 100% six mois après leur sortie dans les 5 filières métiers. Cette école fait partie des centres de formation d’excellence qui ont fait de l’accompagnement vers l’emploi leur crédo en misant sur l’employabilité. Elle a passé le seuil des 1000 étudiants à la rentrée 2015, 27 ans après sa création.

 

Le campus IGS Toulouse attire les jeunes avec 15% de croissance par an. La réputation s’est construite au fil du temps, entretenue entre autres par le réseau des anciens qui s’impliquent. « Nous avons reçu récemment pendant deux jours le DG d’un groupe américain qui pèse 1 milliard d’euros. Parmi nos anciens figurent Thierry Baril, le DRH d’Airbus Group et d’Airbus, promotion 1988 » mentionne Jean-Pierre Fourcade, le directeur général-fondateur. Le cursus RH proposé par le groupe IGS sur Toulouse (100 étudiants) a décroché la palme de la meilleure formation française en gestion des RH du classement international Eduniversal 2015-2016 devant l’IAE de Lyon et le Celsa de  Paris-Sorbonne. 87% des diplômés RH sont en poste 6 mois après la fin des études avec un salaire moyen de 44 k€/an. L’école de commerce du campus, l’ICD est avec TBS, l’un des 2 centres de formation sur Toulouse à délivrer un diplôme de grade Master dans cette spécialité. Trois nouveaux programmes ont été lancés en septembre 2015. Le cycle Mastere chef de  projet informatique en ingénierie logicielle ou sécurité réseaux répond à la pénurie de main d’œuvre du secteur.  Avec le 3ème, le campus de Blagnac a ouvert un MBA of European & Asian business développement au sein de l’ICD dédié aux étudiants chinois francophones détenteurs d’un Bac plus 4. 24 étudiants suivent une formation avec deux spécialités en œnotourisme et en communication digitale, une cinquantaine sont attendus en 2017. Les sites oeno-touristiques en Chine se développent à l’image du vignoble et de la consommation en plein boom. En matière d’alternance, le groupe IGS est le 1er opérateur en France. « Humanisme, entrepreneuriat, professionnalisme » JP Fourcade résume les atouts et les valeurs du groupe. Les trois entités de Lyon, Paris, Toulouse fonctionnent sur le même statut associatif relevant de l’économie sociale et solidaire. Les frais de scolarité sont gratuits pour les contrats en alternance, (700 étudiants), entre 6500 et 10 k€ pour les autres formations avec 15% de boursier. « Nous avons des coûts de fonctionnement d’environ 10 k€ par étudiants, inférieurs au prix public. Tous les bénéfices sont réinvestis dans le groupe ».  Le Campus de Blagnac va devoir trouver une solution immobilière pour continuer  la croissance sur le chemin de l’excellence de la formation professionnelle.

Deux axes de développement

La dimension internationale va se développer en accueillant ou en envoyant des étudiants à l’étranger, le groupe a déjà ouvert un campus à Dublin, à Shanghai,  à Casablanca.

Le groupe IGS envisage de fédérer des organismes et écoles de formation qui partagent des valeurs proches des siennes comme les Compagnons du Devoir.

 

« La culture de l’emploi plutôt que le diplôme »

DRH à la Ruche Méridionale dans les années 1980, Jean-Pierre Fourcade a plongé dans le monde de la formation en  suscitant la création d’une université interne avec l’IFG et l’IGS.  Partageant la même envie d’entreprendre et les mêmes valeurs que les créateurs du groupe IGS fondé en 1975 à Paris, il crée à Toulouse l’ICD en 1989, l’école dédiée aux commerciaux avec un 1er groupe de 8 étudiants ! En 1991, le CFA est lancé sur les métiers de commerciaux et gestion avec l’appui de la FCD, la Fédération du commerce et de la distribution et du Conseil régional Midi-Pyrénées. Aujourd’hui 7 étudiants sur 10 suivent un cursus en alternance,  par l’apprentissage ou en contrat de professionnalisation. Le campus IGS implanté à Blagnac a dépassé le millier d’élèves. « Nous étions un peu les corsaires de la république avec la volonté dès le départ d’avoir des outils efficaces, une culture de l’emploi plutôt que le diplôme. En avoir ne sert à rien mais ne pas en avoir empêche tout ». JP. Fourcade s’est engagé en parallèle dans la vie syndicale et professionnelle en tant que membre du CJD, du Medef, de la CCI de Toulouse, en tant que président de la FFP Midi-Pyrénées, la Fédération de la formation professionnelle (présidée par Sylvie Petitjean qui va fusionnée avec Languedoc-Roussillon). Il représente aujourd’hui le Medef31 à la CAF, la Caisse d’allocations familiales de la Haute-Garonne qui verse 1,2 milliard d’euros d’aide sociale : «le contrôle de ces fonds, l’incarnation de l’Etat Providence qui ne sert pas directement l’activité économique, constitue bien un enjeu car 50% sont payés par les employeurs ».

Article diffusé le 08/02/2016 par JL Bénédini

 

 

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