Le site Genvia à Bézier.
Genvia (Béziers) et Alstom (Tarbes) : ce sont les deux projets hydrogène en Occitanie retenus pour représenter la filière hydrogène en France. Dans la partie amont, Genvia projette l’industrialisation d’un nouvel électrolyseur à haut température. A Tarbes, Alstom abrite son centre d’excellence de systèmes de traction et contribue au développement du train à hydrogène. Ces deux projets occitans Genvia et Alstom font partie des 15 programmes français retenus pour le PIIEC, Projet important européen commun en matière d’hydrogène. Ces 15 projets sélectionnés ont été annoncés le 8 mars dernier par Bruno Le Maire depuis le site d'Air Liquide de Port-Jérôme-Sur-Seine (Seine Maritime). A travers ce programme, 100 projets ont été présentés en août 2021 à la Commission européenne par les Etats participants (23 états membres de l'Union Européenne et la Norvège). La Commission a réaffirmé la priorité accordée à l’instruction de ce Projet important d’intérêt européen commun : l’objectif commun est de finaliser l’étude des projets d’ici l’été.
Objectif : 6,5 gigawattheures d’électrolyseurs en France
Annoncée par le gouvernement en septembre 2020, la stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné prévoit 7 milliards d’euros de soutien public d'ici 2030 pour assurer la souveraineté technologique française et déployer une capacité de 6,5 gigawattheures d’électrolyseurs sur le territoire national. Dans le plan d’investissement France 2030, la France a prévu d’y consacrer 1,9 milliard d’euros de soutien public, prolongeant les soutiens déjà engagés dans France Relance. Ce dispositif soutiendra la production d’électrolyseurs, le développement d’équipements clés pour la mobilité à hydrogène et la production d’hydrogène pour la décarbonation de sites industriels.