crédit : HyperloopTT.
Le projet américain HyperloopTT de développement d’un mode de transport inédit a fini l’année 2020 en annonçant deux partenariats avec Hitachi Rail et Altran. Depuis son siège à Los Angeles, ce projet innovant de transport terrestre ultra-rapide (des capsules de 20 à 50 personnes sont propulsées dans un tube) a plusieurs antennes dans le monde, dont un centre R&D et de test à Toulouse, sur la zone de Francazal. A côté du test des technologies, l’assemblage du tube est aussi en cours à Toulouse (320 mètres de structures) et le premier prototype de navette conçu en Espagne a été installé sur le site.
Bientôt une centaine d'ingénieurs à Francazal
Une quinzaine d’ingénieurs planchent sur le projet mais, dans le monde, c’est 800 personnes qui sont mobilisées et une cinquantaine d’entreprises qui prennent part au projet. Le récent contrat avec Altran va permettre à l’équipe toulousaine de s’étoffer avec l’équivalent de 75 ingénieurs à temps plein (une centaine de personnes en tout) qui vont contribuer au projet pendant deux ans.
Calendrier incertain
« Les tests, la certification et la commercialisation sont nos prochaines étapes. Technologiquement, nous sommes au point ! », affirme Andres de Leon, CEO de l’entreprise qui reste discret sur les chiffres mais concède quelques dizaines de millions d’euros d’investissement depuis le démarrage de l’aventure. Le partenariat technologique avec Hitachi Rail vise à intégrer la technologie de signalisation ERTMS (European Railway Traffic Management Solution) d’Hitachi Rail au système hyperloop. Quand verra-t-on circuler le premier hyperloopTT ? "dans 3, 4, 5 ans, cela dépendra de l'avancée des réglementations", prévoit le directeur opérationnel qui évoque des premières pistes commerciales au moyen-Orient et en Amérique du Nord.