« Nous ne sommes pas une licorne mais une belle gazelle qui avance bien et vite, sur des fondations solides » déclare Pascal Grémiaux, le fondateur d’Eurécia. Ce pure player du SaaS fait partie des éditeurs pionniers de logiciel RH disponible par simple abonnement sur ordinateur, tablette ou mobile.
Installée depuis deux ans dans son nouveau bâtiment de 400 m2, la société vient de fêter ses 10 ans avec de belles perspectives de croissance. L’exercice 2016 a été bouclé à 2,2 M€, en hausse de 46% ! Le prochain devrait atteindre les 3 M€, l’objectif étant de passer à 5 d’ici deux à trois ans. Les effectifs, une trentaine de salariés, sont régulièrement confortés (5 recrutements en cours et 5 autres prévus d’ici l’année prochaine). Le doublement des équipes marketing/commerce a fortement boosté l’activité. « Nous avons réussi à financer la croissance sans levée de fonds « complète le dirigeant de la PME.
Optimiser les processus RH
Avec plus de 700 clients représentant 65 000 salariés et 43 pays, Eurécia est devenue une référence internationale. Ses solutions traduites en 6 langues sont prisées par un large panel d’utilisateurs, des entités de employant 10 à 2000 collaborateurs. Déployant à distance les clients, cet éditeur leur apporte des garanties sécurité et fiabilité, via ses labels « Ikare » délivré par Itrust et« Cloud » décroché auprès du cluster Digital Place.
Conçus de manière simple et ergonomique, plusieurs modules ont été élaborés en s’inspirant de la réalité du terrain. 5 fonctionnalités, facilitant le quotidien administratif, sont proposées : les congés et absences, temps et activités, notes de frais, planning des ressources, suivi RH.
En avril dernier, une nouvelle étape a été franchie avec le lancement d’un outil de gestion des talents décliné en quatre modules, les compétences (fiches de poste, mobilité interne…), les entretiens (individuel et professionnel, questionnaires de préparation…), les formations (catalogue, plan, suivi du budget…) et les recrutements (CVthèque, analyse des postes à pourvoir, planification des entretiens…).
« Quand les gens se sentent bien, ils travaillent bien »
« Nos produits visent à améliorer, simplifier les processus en automatisant des tâches de pointage, en fluidifiant la gestion des ressources humains au sens large, les finances, la comptabilité, les opérationnels…Le tout complété par notre nouvelle offre gestion des talents » résume Pascal Grémiaux en mettant en avant les autres vertus de ce portail collaboratif, partagé par les utilisateurs et qui renforce la marque employeur. D’entrée, les logiciels ont été pensés avec l’objectif d’améliorer la relation entre les salariés et l’entreprise, contribuer au mieux-être de tous, valoriser le capital humain. « N’oublions pas que la masse salariale représente 60 à 80% des coûts d’où l’intérêt d’être optimal dans la gestion, de simplifier le poids de l’administratif pour se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée » conclut Pascal Grémiaux attentif à ce que la vie au travail soit la meilleure possible. Plusieurs petits gestes l’agrémentent chez Eurécia comme des séances de massages proposés tous les 15 jours, un babyfoot pour se détendre, une corbeille de fruits à disposition, des animations et moments de convivialité…Tout est fait pour insuffler un état d’esprit propice au dialogue et à l’envie de bien faire.
Emma Bao
Diffusé le 1er décembre 2016
Parcours et engagements
Ingénieur diplômé de l’Enseeith, titulaire d’un MBA obtenu à l’ESCP Europe à Paris, Pascal Grémiaux a travaillé dans diverses entreprises (dont Airbus) avant de fonder à 36 ans Eurécia. Son expérience acquise au gré des fonctions occupées (informatique, ingénieur développement, gestion de projets, marketing et e-business…) lui a permis de bien cerner les problématiques des salariés et de l’entreprise. Une approche terrain qui s’est avérée précieuse pour développer les logiciels RH et gestion des talents.
Cet entrepreneur à l’allure décontractée, travaille en fait au rythme d’un coureur de fond, maintenant sans s’essouffler la cadence. Si l’entreprise le mobilise pleinement, il trouve le temps de s’investir dans le cluster Digital Place dont il est membre du comité exécutif (et président de la commission RH). Il est aussi au conseil d’administration de Tech in France, organisation professionnelle qui fédère en France les éditeurs de logiciels et acteurs du numérique. Et bien entendu, il a fait partie de la délégation French Tech qui s’est rendue à New York.
