Maryse Prat et Alain Carré, directrice générale et président de La Cité Jardins.
L’hébergement d’urgence fait partie des spécialités de La Cité Jardins. Depuis son siège à Toulouse, le bailleur social opère et gère des structures collectives et du logement spécifique sur la région Occitanie. L’ouverture de la résidence DJAL, « D’un jour à l’autre », il y a deux ans dans le centre-ville de Toulouse fait partie des fiertés de cette filiale du groupe Action Logement. Un dispositif qui, par son taux d’occupation et par sa réponse adéquate aux besoins des femmes vulnérables, a prouvé son efficacité. C’est ce qui ressort du rapport d’activité de l’association Espoir en charge de la gestion de cette résidence. Il s’agit d’un ancien hôtel rénové, rue Bayard (près de la gare Matabiau) où 23 chambres sont proposées au tarif de 6,30€ la nuit, avec une salle commune et un service de dîner et petit-déjeuner. 577 femmes ont été accueillies dans ce lieu en 2018. Un modèle que la directrice générale Maryse Prat souhaite dupliquer.
"Les solutions existent déjà"
Alors que le Grenelle contre les violences conjugales faites aux femmes vient d'être lancé par le gouvernement, Maryse Prat veut rappeler que « les solutions existent déjà, pas besoin d’aller chercher des choses compliquées. Nous le prouvons avec cette résidence DJAL. » La cité Jardins (56 collaborateurs ; CA : 34,2 M€) compte 5936 hébergements dans cinq départements d’Occitanie. Depuis 2017, le bailleur social renforce ses actions sur le logement sur mesure, répondant à des besoins spécifiques. L'idée est d'analyser les besoins de ces personnes en difficulté pour ensuite trouver des solutions de logement adaptées, avec l'appui de partenaires. Un concept que la direction souhaite labelliser et déployer. Le président Alain Carré annonce déjà qu' un projet similaire à la DJAL est en cours de gestation sur Toulouse.