La navette EZ10 conçue par EasyMile.
Ce mardi 2 février le premier trajet de la navette autonome EasyMile a eu lieu sur le Campus Santé du futur-Oncopole. Ce service fait la liaison entre le parking déporté et l’IUCT-Oncopole et propose une autre alternative à une solution de transport thermique déjà en place. L’opération se déroule en plusieurs phases pour finir par circuler sans opérateur, sur la voie dédiée aux transports doux (vélos) puis sur la contre-allée. A côté de ses plus de 200 expérimentations à travers le monde, EasyMile a déjà dépassé la phase test avec des installations définitives à l’étranger (95 % d'activté à l'export) et dans d’autres sites en France comme à Paris au Bois-de-Vincennes ou sur le site industriel de TDL pour véhiculer les salariés de la cantine aux bureaux.
Des expériementations sélectionnées dans le programme Evra
Cette expérimentation de deux ans minimum fait partie des 13 projets sélectionnés dans le cadre de l'appel à projets Evra (Expérimentation du Véhicule Routier Autonome) porté par le PIA et confié à l’Ademe. Autre expérimentation à signée EasyMile à venir dans l’année : la mise en circulation d’un van (6 à 9 passagers assis, donc possibilité de cicruler plus vite que 15 à 18 km/h) co-construit avec PSA Stellantis et porté aussi par le groupe SNCF. L’entreprise présidée par Gilbert Gragnaire emploie 250 personnes dont 180 sur son siège à Toulouse (les trois-quarts sont des ingénieurs R&D). Les autres bureaux sont à Berlin, Denver, Singapour, Tokyo et en Australie. La crise sanitaire a freiné ses activités (CA 2020 : 16 M€), notamment cette mise en circlation sur l'Oncopole qui a dû être déccalée de plusieurs mois.