L’écosystème toulousain sur les starting-blocks

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Concurrence, défense, FastSpace, souveraineté ... le point sur la situation du NewSpace sur le territoire occitan ! 

Les dirigeants de quelques-unes des PME labellisées Pacte Cnes PME avec Philippe Baptiste.

Les dirigeants de quelques-unes des PME labellisées Pacte Cnes PME avec Philippe Baptiste.

Quels moyens et quels acteurs derrière le NewSpace ?
Des acteurs émergents, axés sur les nouveaux marchés du spatial : c’est ainsi que l’on peut désigner les acteurs du NewSpace. Chaque entreprise ou expert y va de sa définition, mais l’innovation et la réactivité semblent les caractéristiques communes dans ce marché aussi dénommé FastSpace, tant le rythme des annonces de nouveaux programmes est frénétique. Tous projets confondus, on devrait dénombrer d’ici une décennie plus de 100 000 satellites mis en orbite. Ludovic Daudois, directeur général de Comat cible aujourd’hui un e centaine de constellations à équiper dans le monde… et ce chiffre est exponentiel.  Doté d’1,5 milliard d’euros dont deux tiers pour les acteurs émergents, l’élan vers le NewSpace a pris un nouveau coup d’accélérateur avec le plan France Relance 2030 . Qu’on ne s’y méprenne pas, le NewSpace n’intègre pas seulement les start-up championnes de levée de fonds mais aussi les PME, grands groupes et centre de recherches qui ont eux aussi pris le tournant du réutilisable, du nanosat, de la production en série ou qui ont intégré les nouveaux usages des données spatiales dans leur stratégie.

 

Philippe Baptiste, président du Cnes :
« Nous aurons un gros besoin de lanceurs en Europe et dans le monde. La bonne nouvelle c’est Ariane 6 qui est déjà sur le marché, mais sur les petits lanceurs nous sommes moins bien avancés que l’Allemagne par exemple, et malgré le cadre de l’ESA il y aura une grande compétitive ... nous devons apprendre le réutilisable ! »

 

Qui seront les perdants de ce marché ultra-compétitif ?
« Sur la dernière décennie, nous avons lancé un peu moins de 2 000 satellites. Dans les 10 prochaines années, ce sera plus de 17 000 » lance Maxime Puteaux, consultant à Toulouse chez Euroconsult (15M€ CA, 80 collaborateurs) qui aide des acteurs comme la Nasa ou des Etats comme l’Argentine dans l’élaboration de leurs politiques spatiales. Ce constat de « goulot d’étranglement à venir », motivé par la confiance continue des investisseurs dans le spatial (4 milliards de dollars ont été levés en 2020, 9 milliards en 2021), va forcément provoquer une suroffre selon le spécialiste : « Certains segments sont largement surcapacitaires (...)

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