Des prix pour se loger élevés grevant entre 20 et 50% du budget, des transports qui augmentent avec la flambée des cours du pétrole : ces deux postes pèsent de plus en plus lourd sur le pouvoir d’achat des ménages.
Président de Promologis, animateur de la commission « Habitat, déplacement et aménagement du territoire » du Medef de la Haute-Garonne, Max Aïra plaide pour une politique beaucoup plus volontariste en matière de logement, un renforcement de l’offre pour renverser une situation devenue intenable notamment pour les jeunes, les personnes isolés, les foyers à faibles revenus. Il faudrait disposer de 900 000 à 1 million de logements sociaux supplémentaires pour inverser
Ceux qui démarrent dans la vie active peinent à joindre les deux bouts. Il faudrait retrouver le potentiel des années 70, époque où le logement social pouvait satisfaire la plupart des demandes. C’était aussi une étape transitoire avant d’acquérir un bien immobilier ou choisir un autre solution.
Par rapport au plafond de ressources exigé, 70% des français pourraient actuellement prétendre à l’habitat social. Or ce dernier représente à peine 20% des résidences principales en moyenne nationale et 10% en Midi-Pyrénées ! Une pénurie d’autant plus dommageable que le niveau moyen du m2 en locatif est de 6,50 euros en HLM contre 9 à
« Les pouvoirs publics avec
(1) PSLA : prêt social location accession