L'équipe de la Banque Postale lors de la présentation de Ma French Bank à Toulouse : Jacques Vidal (responsable de département – direction informatique La Banque Postale) , Frédéric Bresson (directeur régional Réseau et Banque – Haute-Garonne, Ariège, Gers), Alice Holzman (directrice générale Ma Frenck Bank), Pierrick Huet (responsable domaine production Ma French Bank).
La Banque Postale lance son nouveau dispositif de banque 100 % digitale : Ma French Bank. Une trentaine d’informaticiens du service DSI toulousain du groupe ont participé à ce projet qui a nécessité deux ans de gestation. Cette petite équipe veille aujourd’hui à la qualité des prestations, en collaboration avec d’autres informaticiens du groupe éparpillés dans différentes villes de France. Ma French Bank est commercialisé sur un site et une application dédiés, mais aussi sur le terrain : dans la région, 178 bureaux de poste proposent aux visiteurs ce nouveau service, soit environ 35 % des bureaux existants en Occitanie. Le client passé par un de ces bureaux de poste obtient sa carte bancaire immédiatement (si l'inscription se fait par iinternet, la carte est envoyée par courrier sous 48h). Comme c’est le cas pour la majorité des néobanques, les procédures d’inscription sont extrêmement simplifiées et le compte peut être créé en une dizaine de minutes.
Un marché concurrentiel
« Nous nous différencions par nos valeurs : une forte dimension humaine, la transparence et la simplicité », résumait Alice Holzman, directrice générale de Ma French Bank, venue à Toulouse ce 24 juillet pour présenter cette offre en place depuis le 22 juillet et testée depuis déjà deux mois par 9000 collaborateurs du groupe. Alice Holzman vise 1 million de clients d’ici 2025 et pressent un très bon démarrage. Une campagne de communication est programmée fin août afin d’accompagner ce lancement. Une dizaine d’acteurs sont déjà actifs sur le marché de la néobanque aujourd’hui en France, mais la directrice générale reste persuadée que la Banque Postale a sa place sur ce marché qui intéresse aujourd’hui 6,5 % des Français. Ma French Bank vise les 18-35 ans et des clients digitaux multi-bancarisés qui cherchent des services innovants en complément de leur banque traditionnelle. Alice Holzman met en avant la richesse de l’offre (en plus du suivi en temps réel de l’état de compte, un service crédit et épargne sont proposés, de même que le versement par SMS, l’organisation d’une cagnotte, le suivi d’un projet KisskissBankBank et autres).
Deux euros par mois
« Nous ne sommes pas gratuits car nous estimons qu’un service qui n’a pas de prix n’a pas de valeur et parce que nous voulons rester une banque utilisée.» Les services de Ma French Bank sont donc payants, avec un tarif unique de 2 euros par mois tout compris et garanti sans mauvaises surprises : pas de frais de clôture de compte, pas de frais à l’international, etc. Là où d’autres prestataires ont opté pour la gratuité et la prime de bienvenue, mais avec des contournements dans la tarification de certains actes (notamment sur les retraits à l’international par exemple), Ma French Bank parie sur la sincérité et le professionnalisme de son offre.