Avec le réchauffement climatique, les degrés montent, les goûts changent, de nouveaux cépages arrivent. L’enjeu est de ne pas perdre de vue les demandes des consommateurs, français ou étrangers. Si la France reste le 2e marché mondial du vin, les vins d’Occitanie jouent aussi leur carte à l’export.
Vignobles audois. @S.Brouillet.
Stress hydrique et changements brutaux de températures modifient l’équilibre sucre-acidité des raisins, la maturité des tanins, la typicité et la qualité des vins. Le réchauffement conduit à des vins plus riches en sucre et plus alcoolisés, alors que la demande des consommateurs va vers des produits à teneur réduite en sucre, riches en polyphénols et aromatiques ou à teneur réduite en alcool. En plus, les modes de consommation changent. « La consommation de vin est devenue occasionnelle, elle cible des événements », note Laurent Bouiges, directeur général de Sieur d’Arques (Limoux), producteur de vins effervescents et tranquilles. « Si le consommateur d’hier attendait de nos productions de la régularité, celui d’aujourd’hui privilégie les expériences gustatives et les storytelling », souligne le vice-président du Conseil de bassin viticole du Sud-Ouest Christophe Bou dans le bulletin d’octobre de l’IFV Sud-Ouest.
1° de plus par décennie
L’augmentation du degré alcoolique moyen à la récolte en Languedoc s’élève à 1 degré par décennie d’après l’étude LACCAVE de l’Inrae, plus que les 0,9 du Bordelais ou de l’Alsace et les 0,6 du Val de Loire. Des vins à 14°, voire 15°, ne sont pas rares. Or, 1 degré d’alcool potentiel représente 17 g/l de sucres (...)
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