Vendredi 24 février 2023, la Banque de France d'Occitanie a présenté les chiffres 2022 du niveau de surendettement des ménages dans notre région. Voici la tendance.
Le nombre de dossiers de surendettement a baissé de 3,1% en Occitanie en 2022. (Photo d'illustration : Fotolia)
Vendredi 24 février 2023, la Banque de France Occitanie a présenté la situation du surendettement dans notre région. En 2022, le nombre de saisines de la commission de surendettement a baissé de 3,1% par rapport à 2021 (contre une baisse de 6,5% sur la France entière). « Près de 10 000 familles ont saisi les différentes commissions de la région au cours de l’année, dont 60% environ par des personnes ayant eu recours à la procédure pour la première fois », explique la Banque de France régionale.
Un endettement médian de 15 911 euros
Un chiffre qui peut paraître à rebours du contexte actuel et des différentes crises. En revanche, l’endettement médian (hors immobilier) augmente avec une moyenne de 15 911 euros (contre 15 381 euros en 2021), tandis que l’Occitanie compte 197 situations de surendettement pour 100 000 habitants.
Dans ce domaine, les situations les plus importantes se situent dans l’Aude (256 situations pour 100 000 habitants). La carte nationale montre un déséquilibre Nord/Sud, avec un nombre de départements concernés plus important dans la moitié nord. Dans le Sud, les deux autres départements à plus de 240 situations de surendettement pour 100 000 habitants sont le Var et le Lot-et-Garonne.
Selon la Banque de France occitane, « plus de la moitié des ménages surendettés n’a aucune capacité de remboursement (52,3%) » et la « part des ménages surendettés dont le niveau de vie est inférieur au SMIC est en augmentation depuis 2017.
La typologie des ménages surendettés
Quelle est la typologie des ménages en situation de surendettement ? La Banque de France précise que 74,7% des ménages surendettés sont composés de personnes seules ou de familles monoparentales et que les femmes sont majoritaires (54,2%). Enfin, 91,2% des ménages sont locataires ou hébergés et 85,4% d’entre eux possèdent un patrimoine brut inférieur à 2000 euros.
