Julie Pasques, présidente de l'OTIE
Le 9 juillet, un point sur le marché de l’immobilier d’entreprise a été réalisé par l’Observatoire toulousain de l’immobilier d’entreprise (OTIE), agence présidée par Julie Pasques. Au bilan du 1er semestre 2020, l’impact du Covid-19 se fait ressentir.
Concernant le marché toulousain de bureau : au 1er trimestre, la demande placée, soit la recherche de bien effectuée a baissé. Elle est inférieure de 59% à la moyenne décennale pour la même période, ce qui fragilise considérablement la solidité et la maturité du marché toulousain. Les nouvelles demandes sont également affectées, ce qui provoque une chute brutale du marché au 2nd trimestre. A titre d’exemple, en 2019, les bureaux commercialisés de seconde main étaient de 32 000 m2, en 2020 ils sont de 18 200 m2. Cependant, l’offre neuve certaine augmente avec 9 immeubles construits entre 2020 et 2022. Le Centre-ville et le Nord-Ouest de Toulouse ont su capter plus de la moitié du marché semestriel.
Concernant le marché toulousain des locaux d’activité et des entrepôts : ce marché reste axé sur de grandes surfaces avec deux opérations supérieures à 5 000 m2, ce qui représente plus de ¼ de la demande placée. Le marché de seconde main se réduit davantage, 59% des surfaces commercialisées sont positionnées sur du neuf. Les locations sont privilégiées comme type de transaction avec 61%. Le marché des locaux d'activité et des entrepôts garde une offre similaire aux autres années avec un taux de vacance de 5% et un stock neuf fortement présent dans le nord.
Ce bilan, réalisé par l’OTIE, a permis de montrer les difficultés rencontrés par le marché immobilier d'entreprise au 1er semestre mais aussi, de se questionner sur l’avenir de l’immobilier (par exemple : conséquences sur le niveau de l’offre disponible et sur l’attractivité).
Emma Raffarin