Prométhée. Quatre constellations de nanosatellites d’ici à 2027

« Notre innovation, c’est le new space ». Grâce à la digitalisation, la miniaturisation des technologies ou encore la « chute drastique du prix du kilo mis en orbite », l’industrie spatiale a été ouverte à de petits acteurs. Si elle ne fait pas la taille de l’américaine SpaceX d’Elon Musk, Prométhée et son cofondateur Olivier Piepsz font partie de ces acteurs qui peuvent imaginer l’espace de demain.

Démocratiser l’observation de la Terre
A l’origine de Prométhée : le souhait prononcé de plusieurs pays du monde qui veulent avoir leur souveraineté et leur propre autonomie dans des actions d’observation de la Terre. Être indépendant dans la surveillance de la pêche illégale, de ses frontières, etc. Cette autonomie, la jeune pousse ambitionne de leur fournir : « nous développons un système complet qui permettra d’avoir une image toutes les heures, et même moins. Mais au-delà de la fabrication de satellites, l’idée c’est d’avoir des verticales métiers pour chaque applications : des logiciels pour l’agriculture, pour la protection de l’eau … Les équipements seront sûrement construits par des Européens et une fois que notre plateforme sera disponible et le système en orbite, le pays aura sa souveraineté ». A l’heure qu'il est, une quinzaine de pays serait intéressée par ce service qui diviserait par quatre le coût des données spatiales, et rendrait donc accessible l’espace aux moins fortunés. Le Nigéria a d’ores et déjà signé une lettre d’intention portant sur la vente d’une constellation.

Être un acteur majeur du plan France 2030
Cofondée par Olivier Piepsz (auparavant chez Safran et Dassault Aviation) et Giao-Minh Nguyen (Ariane Group, Airbus Defence & Space) en janvier 2020, Prométhée a levée 2,2 M€ moins de neuf mois après sa création auprès notamment de Hemeria, qui