Le système de santé français, bien que considéré en 2000, comme « le plus performant en terme de dispensation et d’organisation des soins de santé » par l’Organisation Mondiale de la Santé, enregistre depuis plusieurs années des revers : des territoires victimes de désertification de l’offre de soin ; une culture médicinale française trop orientée vers le curatif (125 000 hospitalisations auraient put être évitées ) ; un déficit cumulé de la sécurité sociale avoisinant les 130 milliards en 2011, …
La réponse trouvée pour corriger le « tir » est la e-santé, c'est-à-dire une application émergente des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) appliquées à la santé.
Actuellement le marché de la télémédecine, axe majeur de la e-santé, ne représente que
80 millions € et l’ensemble des systèmes de santé environ 3 milliards €.
La France accuse un retard sur ses voisins européens, qui ont à l’exemple de la Finlande, mis en place une politique de e-santé depuis le début des années 90.
Ce nouveau concept va permettre un changement de paradigme axé sur la prévention, avec un meilleur suivi des patients grâce au Dossier médical Personnel (DMP), une modification des relations patient-médecin (réseaux sociaux dédiés à la santé qui vont informer les patients, ..), améliorer le confort du patient (hôpitaux numériques).
La recherche et l’innovation sont aussi influencées par la e-santé, ainsi le stockage et le traitement de l’imagerie médicale, la protection des données informatiques, les dispositifs médicaux à distance, représentent des enjeux technologiques majeurs.
Le Commissariat Général à l’Investissement, sous la houlette de René Ricol, a lancé il y a 14 mois, son programme d’investissements pour l’avenir. Doté de 34 milliards €, ce programme a identifié 5 axes stratégiques :
- l'enseignement supérieur et la formation, pour permettre aux établissements d’enseignement supérieur de disposer de ressources leur permettant de se hisser au meilleur niveau mondial (11Mds)
- la recherche, pour développer les biotechnologies, impulser une nouvelle dynamique dans nos laboratoires d’excellence et pour favoriser les applications industrielles de la recherche(7,9Mds)
- les filières industrielles et les PME pour aider et soutenir les filières d'excellence : l'aéronautique, le spatial, l'automobile, le ferroviaire, la construction navale, et pour favoriser l'émergence de nouvelles PME et entreprises de taille intermédiaire innovantes(6,5Mds)
- le développement durable pour renforcer notre tissu industriel dans les énergies renouvelables, pour inventer le nucléaire de demain, pour soutenir de nouveaux programmes urbains et pour accentuer la rénovation thermique des logements les plus énergivores (5,1Mds)
- le numérique pour accélérer la couverture du territoire français en très haut débit et favoriser l’essor d’une nouvelle économie numérique (4,5Mds).
La e-santé fait partie des projets retenus par le Commissariat Général à l’Investissement, ce qui permet une certaine lisibilité pour les investisseurs et les industriels.
Diffusé le 05/04/2011
Thibaut Sully
La réponse trouvée pour corriger le « tir » est la e-santé, c'est-à-dire une application émergente des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) appliquées à la santé.
Actuellement le marché de la télémédecine, axe majeur de la e-santé, ne représente que
80 millions € et l’ensemble des systèmes de santé environ 3 milliards €.
La France accuse un retard sur ses voisins européens, qui ont à l’exemple de la Finlande, mis en place une politique de e-santé depuis le début des années 90.
Ce nouveau concept va permettre un changement de paradigme axé sur la prévention, avec un meilleur suivi des patients grâce au Dossier médical Personnel (DMP), une modification des relations patient-médecin (réseaux sociaux dédiés à la santé qui vont informer les patients, ..), améliorer le confort du patient (hôpitaux numériques).
La recherche et l’innovation sont aussi influencées par la e-santé, ainsi le stockage et le traitement de l’imagerie médicale, la protection des données informatiques, les dispositifs médicaux à distance, représentent des enjeux technologiques majeurs.
Le Commissariat Général à l’Investissement, sous la houlette de René Ricol, a lancé il y a 14 mois, son programme d’investissements pour l’avenir. Doté de 34 milliards €, ce programme a identifié 5 axes stratégiques :
- l'enseignement supérieur et la formation, pour permettre aux établissements d’enseignement supérieur de disposer de ressources leur permettant de se hisser au meilleur niveau mondial (11Mds)
- la recherche, pour développer les biotechnologies, impulser une nouvelle dynamique dans nos laboratoires d’excellence et pour favoriser les applications industrielles de la recherche(7,9Mds)
- les filières industrielles et les PME pour aider et soutenir les filières d'excellence : l'aéronautique, le spatial, l'automobile, le ferroviaire, la construction navale, et pour favoriser l'émergence de nouvelles PME et entreprises de taille intermédiaire innovantes(6,5Mds)
- le développement durable pour renforcer notre tissu industriel dans les énergies renouvelables, pour inventer le nucléaire de demain, pour soutenir de nouveaux programmes urbains et pour accentuer la rénovation thermique des logements les plus énergivores (5,1Mds)
- le numérique pour accélérer la couverture du territoire français en très haut débit et favoriser l’essor d’une nouvelle économie numérique (4,5Mds).
La e-santé fait partie des projets retenus par le Commissariat Général à l’Investissement, ce qui permet une certaine lisibilité pour les investisseurs et les industriels.
Diffusé le 05/04/2011
Thibaut Sully