Drone pour application traitement des avalanches en montagne.
Sur les 300 personnes employées par Etienne Lacroix à Mazères, une centaine est affectée à la R&D. L’innovation est bien ancrée dans les gènes de cette société familiale qui a déposé son premier brevet dans les années 1860 et qui depuis n’a de cesse de rechercher de véritables ruptures technologiques !
Bien positionné sur le marché de la défense avec une expertise mondialement reconnue dans les applications pyrotechniques, le groupe souhaite mettre en avant ce savoir-faire capitalisable dans de nombreuses applications civiles et militaires. « Et être reconnu comme un partenaire potentiel de la communauté scientifique à savoir le Cnes, l’Onera, le CEA Tech… et industrielle régionale » complète Jean-Luc Pinchot, directeur de l’innovation et de la prospective.
Ouvert sur l’éco-système, membre du pôle de compétitivité Aerospace Valley , du pôle Pégase ainsi que du cluster chimie verte, le groupe est impliqué dans plusieurs projets de recherche collaboratifs dont un concernant des drones équipés de systèmes pyrotechniques pour lutter contre les avalanches. Bénéficiant d’un financement FUI, ce programme (1) auquel participe l’Onera, éviterait aux hommes de se mettre en péril en se déplaçant dans des endroits difficiles d’accès ou en manipulant des explosifs.
Ouvert sur l’éco-système, membre du pôle de compétitivité Aerospace Valley , du pôle Pégase ainsi que du cluster chimie verte, le groupe est impliqué dans plusieurs projets de recherche collaboratifs dont un concernant des drones équipés de systèmes pyrotechniques pour lutter contre les avalanches. Bénéficiant d’un financement FUI, ce programme (1) auquel participe l’Onera, éviterait aux hommes de se mettre en péril en se déplaçant dans des endroits difficiles d’accès ou en manipulant des explosifs.
Aux côtés de Sagem chargé de la coordination, Lacroix est également partie prenante d’un projet relatif aux grandx défi sociétaux et qui concerne le « bâtiment du futur » soutenu par l’Ademe. Il s’agit de fournir une solution d’auto protection des bâtiments de la marine marchande victimes d’actes de piraterie. L’objectif est de développer un kit de protection, le groupe toulousain apportant sa contribution sur la brique « réaction », son cœur de métier.
Dans un autre domaine, l’entreprise fait partie avec l’Onera d’un projet dénommé Aeroceptor qui est destiné à l’arrêt de véhicules go fast terrestres et navals retenu dans le cadre du programme européen ex H2020.
Toujours en matière de sécurité, et une nouvelle fois au titre d’un FUI, Etienne Lacroix a travaillé sur un système de protection portuaire intégrant tant de la détection que de la réaction destiné à la protection contre des intrusions malveillantes (Projet MWPS Maritime Warning Protecting System ). Un produit a été mis en démonstration en région PACA.
« Nous avons de nombreuses pistes de travail pour assurer la protection des sites et prévenir les actes hostiles » confie Jean-Luc Pinchot, en évoquant l’opportunité de robots utilisant les technologies pyrotechniques qui pourraient par exemple répondre à l’une des problématiques de l’usine du futur.
L’environnement est aussi une cible à privilégier. Par des systèmes de fumigation intelligente, on peut opérer de la dépollution de sites contaminés (traces chimiques, bactéries…).
La société conduit aussi des travaux de R&D sur les chandelles chimiques à oxygène, l’extinction pyrotechnique des batteries lithium-ion. Des sujets qui intéressent par exemple l’avion tout électrique.
En fait le champ d’action d’Etienne Lacroix est très large, les systèmes pyrotechniques étant intégrables dans de nombreux secteurs d’activité. « D’où notre volonté de mieux valoriser notre capital innovation via les projets de R&D collaboratifs ou des partenariats industriels » conclut Jean-Luc Pinchot.
(1) : Projet co-labellisé par le pôle Aerospace Valley et Pégase
Emma Bao
Diffusé le 30-10-2014
Emma Bao
Diffusé le 30-10-2014
Encadré
A retenir
-En matière de défense, Lacroix a mis au point des leurres de nouvelle génération équipant entre autres des avions de combat comme le Rafale. Dans le domaine naval, ont été également développés des leurres de nouvelle génération très innovants qui placent Lacroix bien devant ses principaux concurrents.
-Cet industriel fournit aussi le secteur spatial, ses systèmes pyrotechniques aidant au déploiement des panneaux sur plusieurs satellites.
- Enfin Lacroix tient à renforcer sa présence dans l’écosystème et sera proactif pour promouvoir des solutions où l’énergie pyrotechnique, dans une approche système, sera un axe De différentiation et d’innovation.