La France a officiellement déposé la candidature de Toulouse, le jeudi 1er octobre 2020, pour accueillir le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT).
La France a officiellement déposé la candidature de Toulouse, le jeudi 1er octobre 2020, pour accueillir le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT).
Après avoir été choisie par Emmanuel Macron en mai dernier aux dépends de la ville de Sacley près de Paris, Toulouse va désormais devoir faire face à une concurrence européenne pour accueilir le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT).
Basée jusqu’alors à Reading, au Royaume-Uni, le brexit oblige cette organisation intergouvernementale à déménager dans un Etat-membre de l’union européenne. Soutenu par 34 Etats, le CEPMMT est à la fois un institut de recherche et un service opérationnel pour les données climatiques et la surveillance des phénomènes météorologiques.
Accueillant déjà Météo France et Mercator Océan (le service européen de surveillance des océans), la Ville Rose a été désignée comme la candidate idéale pour la France, et un potentiel site d’hébergement aurait déjà été identifié à Montaudran, à l’éco-quartier “Toulouse Aerospace”.
Le site toulousain accueillerait notamment des services de “Copernicus”, un programme européen d’observation spatiale de la Terre, qui surveillent la qualité de l’air et le changement climatique.
Si le choix final des décideurs européens prévu pour la fin 2020 se porte sur Toulouse, ce sont entre 150 et 250 experts qui viendront s’installer dans la région toulousaine.
Alidières Thomas