Konica Minolta, qui fête ses 150 ans en 2023 et a créé une direction régionale Occitanie au printemps, a participé au financement de l’expo-événement qui se tient jusqu’au 21 janvier 2024 aux Abattoirs de Toulouse : « Le temps de Giacometti ».
Konica Minolta a investi 15 000 euros dans l'expo sur Giacometti aux Abattoirs, à Toulouse. (Photo : Les Abattoirs)
Mardi 14 novembre 2023, le musée des Abattoirs de Toulouse était privatisé pour les 150 ans de Konica Minolta. La direction occitane de la société de solutions d’impressions et de services informatiques a accueilli plus de 150 clients et collaborateurs pour des conférences mais aussi une visite de l’exposition-événement « Le temps de Giacometti », qui se déroule jusqu’au 21 janvier 2024. Au milieu des sculptures et de l’obsession artistique autour de la figure, se dresse un grand mapping sur l’histoire de la relation particulière de l’artiste avec le philosophe japonais Isaku Yanaihara. C’est ce morceau important de l’expo que Konica Minolta a financé via une opération de mécénat.
« Je voulais quelque chose de différent »
Relancée au printemps 2023, la direction régionale de l’entreprise (2000 clients actifs en Occitanie et près de 120 collaborateurs répartis parmi les 2 agences de Toulouse, soit Konica Minolta à Saint Martin du Touch et Partitio à Basso Cambo, et l’agence Konica Minolta de Montpellier) a décidé d’investir le champ du mécénat, via la fondation d’entreprise Konica Minolta France, qui retient une dizaine de projets par an dans l’Hexagone.
Pour son grand projet philanthropique toulousain, Lourenço Berberan, directeur de Konica Minolta en Occitanie, voulait « quelque chose de différent », en plus d’une « attirance personnelle pour les musées ». Le « prestige » de Giacometti et la beauté des Abattoirs a fini de la convaincre. Il a octroyé 15 000 euros pour ce projet qui lui permet « d’écrire une autre histoire et de donner un autre élan pour nos équipes et nos clients ».
Une aide bienvenue pour les Abattoirs
Le mécénat n’est pas une opération rare du côté du musée. « On fait souvent appel au mécénat, notamment pour notre Fonds régional d’art contemporain (Frac) et nos projets sociaux. Malgré l’aide de Toulouse Métropole, cela ne suffit pas à boucler le budget », explique Alessandra Bellavita, chargée des relations extérieures et du mécénat aux Abattoirs. La fondation d’entreprise Mazars avait contribué à la précédente expo Picasso de 2019 (plus de 145 000 visiteurs accueillis) et la fondation Pierre Fabre soutient également de manière régulière les actions du musée de la Ville rose.
D’autres projets soutenus
Giacometti et l’art contemporain ne constituent pas l’unique projet de mécénat du groupe. Toujours à Toulouse, l’entreprise a accompagné, pour une somme de 10 000 euros, la Cave Poésie René Gouzenne dans la création d’un site internet pour sa bibliothèque visuelle Byblos, qui traduit des oeuvres en langue des signes.
Dans le Tarn-et-Garonne, Konica Minolta Occitanie a également fait un don de 12 000 euros à l’Union nautique montalbanaise. Cet argent a permis de financer l’achat de deux bateaux spécialement aménagés pour la pratique de l’aviron par des personnes en situation de handicap. Enfin, à Sète (Hérault), la fondation du groupe a financé à hauteur de 8000 euros, pour l'association Cap au Large, des infrastructures permettant de donner accès à la pratique de la voile à des personnes en situation de handicap.
La direction régionale de Konica Minolta a vu le jour au mois d’avril 2023, avec un siège installé sur Toulouse. Une volonté forte pour Lourenço Berberan, le siège Sud-Ouest étant auparavant basé à Bordeaux (Gironde).
Toujours au printemps, Konica Minolta a intégré l’entreprise Partitio, qui est spécialisée dans la digitalisation, la gestion de contenus et le cloud. Partitio va prochainement lancer une offre de cybersécurité pour le maintien/reprise d’activité en cas de cyberattaque. « Nous avons également une agence à Montpellier. En tout, nous représentons environ 120 personnes et l’ambition est de continuer à grandir », explique Lourenço Berberan, précisant que « l’impression reste notre cœur de métier et représente 50% de l’activité ».