Jeudi 2 février 2023, un nouveau marché a été attribué dans le cadre du chantier de la 3e ligne de métro, à Toulouse. Les précisions.
Jean-Michel Lattes, président de Tisséo, et Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole (à droite) lors du lancement du chantier de la 3e ligne de métro, en décembre 2022 (Photo : Tisséo)
Alors que les travaux de la troisième ligne de métro, à Toulouse, devraient entrer dans une phase plus concrète dès le printemps 2023, c'est un important marché qui a été attribué par Tisséo, l'Autorité organisatrice des transports en commun de l'agglomération.
Un marché à 590 millions d'euros
Jeudi 2 février 2023, Eiffage et NGE ont annoncé avoir remporté un groupement de marché concernant les travaux de génie civil des tunnels, des stations et des ouvrages de la troisième ligne, baptisée ligne C et qui portera un logo vert. Le montant global de ce marché capital s'élève à 590 millions d'euros, dont 65% pour Eiffage à travers sa filiale Eiffage Génie Civil. Le marché concerne la future portion entre l'ouvrage annexe Laporte et la station Raynal et "prévoit également la réalisation de neuf rameaux de connexion des puits au tunnel".
Un marché... et des emplois
Un marché créateur d'emplois. En effet, dans un communiqué de presse commun, Eiffage et NGE indiquent que "le projet mobilisera jusqu'à 1000 collaborateurs et prévoit 195 000 heures d'insertion professionnelle avec la création d'environ 150 à 200 emplois".
Les entreprises retenues promettent de l'innovation dans leurs process et de "nombreuses avancées techniques, dont notamment la mise en oeuvre de deux tunneliers nouvelle génération et l'utilisation de voussoirs en béton fibré moins consommateurs d'acier pour 95% du chantier".
Des engagements environnementaux
Autre engagement pris dans le cadre de ce groupement : "la valorisation à près de 90% des déblais", "l'utilisation d'énergie à dominante renouvelable" ou encore "d'installations de chantier basse consommation éco-conçues".
Rappelons que la ligne C ira de Colomiers à Labège sur une ligne longue de 27 kilomètres, et doit être mise en service fin 2028.
En décembre 2020, le premier contrat d'ampleur sur ce chantier avait été signé avec Alstom pour le marché ensemblier du système de transport et la maintenance du métro automatique.