Mercado Colon, un des nombreux bâtiments "modernistas"
Jusqu’au 3 septembre, easyJet opère un vol hebdomadaire Toulouse-Valence qui a démarré sous les meilleurs auspices avec un taux de remplissage moyen de 80%.
Ce vol d’une heure, à tarif attractif, intéresse d’entrée de jeu tous ceux qui ont de la famille à visiter voire à découvrir de part et d’autre du Levant et de l’Occitanie. Mais pas seulement ! Valence est une destination vacances et loisirs idéale, à laquelle on ne pense pas toujours. Si les italiens en ont fait une de leurs villes privilégiées, le public français franchit progressivement le pas. La route ouverte par easyJet devrait dynamiser la fréquentation touristique tricolore, notamment au départ de Toulouse.
Les atouts de cette cité historique ne manquent pas. Il y en a pour tous les âges et publics. D’abord la plage. Elle est intimement liée à la ville, on se l’approprie naturellement. Sa longueur et largeur ainsi que la qualité de l’eau attirent les autochtones comme les visiteurs de passage (ne pas se priver d’admirer la côte en catamaran !).
Les familles apprécieront aussi de pouvoir amener les enfants à l’Océanografic, le plus grand aquarium d’Europe abritant entre autres des bélugas. Tout en restant dans le périmètre urbain, les petits et grands seront aussi captivés par le Bioparc, un parc zoologique de 100 000 mètres carrés où les animaux évoluent en liberté dans des habitats adaptés.
De nombreux jardins dont celui conçu dans l’ancien lit du fleuve la Turia offrent des opportunités de balades, parcours sportifs et espaces ludiques. Les amateurs de culture trouveront satisfaction dans la visite des monuments historiques (la cathédrale, la Lonja patrimoine de l’Unesco, le Tribunal de las Aguas, l’église San Nicolas de Bari y San Pedro Martir équivalent de la « chapelle Sixtine » valencienne…). L’art déco avec la gare, le Mercado Colon, le Mercado Central…est omniprésent. L’architecture contemporaine prédomine avec la Cité des Arts et des Sciences, œuvre du valencien Santiago Calatrava. L’édifice Veles e Vents vaut aussi le détour d’autant plus que l’on peut y savourer la cuisine gastronomique de la famille La Sucursal, à la tête de plusieurs établissements dont la Maritima.
Les constructions futuristes, la restauration des quais…ont fleuri début 2000, impulsées par l’organisation de grands événements comme l’América’s cup, la Formule 1…Les lieux gastro-culturels abondent. Le dernier en date est le Bombas Gens, une ancienne fabrique de pompes hydrauliques des années 30 transformée par la fondation Per Amor à l’Art en centre d’exposition d’art contemporain. C’est aussi un rendez-vous gourmet avec le nouveau restaurant du chef étoilé Ricard Camarena.
Des français sont aussi à la manœuvre en cuisine tel Guillaume Glories, natif de Mazamet, sommelier distingué à la tête du restaurant Entrevins, lieu prisé des valenciens(1).
Ceux qui aiment passer derrière les fourneaux ont tout intérêt à suivre un cours à l’Escuela de Arroces y Paellas ; la formule englobe visite du marché, achat de produits frais, élaboration de la recette et sa dégustation en toute convivialité (un diplôme vous sera d’ailleurs délivré !). By night, les lieux festifs fourmillent pour des soirées réussies. Le Café de las Horas fait partie des bars cultes, toutes les générations y trouvent leur bonheur. Il faut dire que son cofondateur, Marc, un britannique, insuffle une énergie communicative à l’endroit, attirant les designers, les afficionados de littérature et philosophie, les fans de soirées costumées…Et s’il a élu domicile à Valence, c’est parce que la ville est facile, moins turbulente que les grandes métropoles mais pleine d’effervescence et de vitalité.
Si le succès de la ligne se confirme, assurément qu’easyJet élargira son amplitude pour la prochaine saison.
Plus d'infos : www.visitvalencia.com
(1) : A chaque rénovation, comme l’aménagement du restaurant Entrevin, la restauration de Bombas Gens, il n’est pas rare de trouver des vestiges romains mais aussi des planques utilisées durant la guerre civile espagnole.
