Deux événements majeurs auront marqué l’année 2010 chez Mécaprotec Industries : une nouvelle ligne de
Avec le nouvel outil de production aménagé sur son site annexe, l’entreprise peut se positionner sur d’autres segments de marché. Ainsi, Airbus Saint-Eloi vient de lui confier des éléments de mâts réacteurs de l’A350. La chaîne dédiée aux grands formats est en cours de qualification. Des négociations sont en cours avec plusieurs donneurs d’ordres. Les premiers contacts commerciaux sont encourageants. L’investissement réalisé répond bien aux attentes des équipementiers et avionneurs qui bien que souvent équipés n’hésitent plus à externaliser le traitement de surface. A l’instar des autres lignes, la nouvelle installation traite des pièces en aluminium, inox et titane avec des procédés dits « verts » (sans chrome VI) tels que l’oxydation sulfo-tartrique, sulfo-borique et sulfurique.
Retenue par Aerolia pour réaliser les opérations de traitements de surface/peinture sur le parc aéronautique M’Ghira, Mécaprotec Industries va démarrer la construction d’un bâtiment de
Cette unité devrait être opérationnelle en 2011. « Ayant été sélectionnés tardivement par l’équipementier aéronautique, nous avons mis les bouchées doubles pour concrétiser rapidement le projet et être en phase avec l’activité industrielle du site » souligne Monique Tressarieu, PDG du groupe en rendant hommage à la forte mobilisation et motivation du personnel de l’entreprise.
La filiale tunisienne emploiera au départ une cinquantaine de personnes pour atteindre en 2013 un effectif de 160 à l’horizon 2013.
Cette entité traitera les pièces des mécaniciens et tôliers faisant partie du pool des compétences choisies par Aérolia pour l’assemblage de ses sous-ensembles en Tunisie. Bénéficiant de certifications de plusieurs grands acteurs de l’aéronautique (Boeing, Dassault, Eurocopter, Saab, Safran), Mécaprotec pourra par son investissement capter des marchés de ces sociétés, n’étant pas lié par un contrat d’exclusivité à Aerolia. Une diversification clients et marchés est envisageable à moyen terme, au fur et à mesure que se multiplient les implantations industrielles dans ce pays nord-africain.
Moyens industriels de la filiale tunisienne
En terme d’innovation technologique, sera introduit le procédé TSA (tartric sulfuric anodizing), un des candidats à la substitution de l’acide chromatique. Depuis 2006, le projet Airbus Chromate Free a permis le développement de ce nouveau procédé devenu le standard pour les futurs programmes tels l’A350.
L’unité sera équipée d’une chaîne de traitements de surfaces de 25 cuves (dimensions : 4500 x 2000 x
Publié le 27 septembre 2010